Nos félicitations vont à Étienne Laliberté qui, avec Graham Zemunik and Benjamin L. Turner, vient de recevoir le prix W.S. Cooper pour un article intitulé « Environmental filtering explains variation in plant diversity along resource gradients » publié dans la revue Science en 2014.
Le Prix W.S. Cooper est remis annuellement aux auteurs d’une publication exceptionnelle dans le domaine de la géobotanique, de l’écologie physiographique, de la succession végétale ou de la distribution de la végétation le long de gradients environnementaux. William S. Cooper a été un pionnier de l’écologie physiographique et de la géobotanique, avec un intérêt particulier pour l’influence des facteurs historiques, telles que les glaciations et les changements climatiques historiques, sur les patrons contemporains des communautés végétales à travers le paysage. Le Dr. Laliberté (Université de Montréal et The University of Western Australia), Dr. Zemunik (The University of Western Australia) et Dr. Turner (Smithsonian Tropical Research Institute) ont utilisé une approche géobotanique dans une étude qui visait à tester de façon simultanée plusieurs hypothèses alternatives pour expliquer un gradient géographique de diversité végétale. Plus spécifiquement, ils se sont attaqués à une question fondamentale en écologie – quels sont les facteurs expliquant la variation spatiale de diversité en espèces — en utilisant un système d’étude unique, une séquence de dunes anciennes dans l’ouest de l’Australie. Le résultat final est un exemple rare et particulièrement convaincant du rôle important que jouent les processus régionaux et historiques pour expliquer un gradient local de diversité végétale.