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Prochaine conférence: Christophe Djemiel

Décrypter les modèles biogéographiques des communautés fongiques à large échelle

par Christophe Djemiel, INRAE, France

Jeudi le 12 décembre 2024 11h30, salle B104 du Centre sur la biodiversité

Projet de Ph.D. dans le cadre du projet international et interdisciplinaire BIORESTORM

Projet de Ph.D. offert dans le cadre du projet international et interdisciplinaire BIORESTORM: anticiper la succession biologique dans la réhabilitation à long terme des solutions fondées sur la nature pour le traitement des eaux pluviales dans différentes zones climatiques.

Ce projet de Ph.D. étudiera l’impact sur la biodiversité et la succession végétale du fonctionnement à long terme des phytotechnologies ou solutions fondées sur la nature (SFN) de gestion des eaux pluviales.

Objectifs du projet:

  • Déterminer les trajectoires de succession des communautés végétales dans les phytotechnologies de gestion d’eaux pluviales en fonction de leur composition initiale
  • Déterminer les espèces les plus résistantes et résilientes aux conditions des phytotechnologies de gestion d’eaux pluviales (ex: polluants, compétition et plantes exotiques envahissantes) et identifier leurs traits fonctionnels
  • Orienter la sélection des végétaux lors de la plantation ou de la réhabilitation pour le fonctionnement à long terme des phytotechnologies

Pour plus d’information, voir ce document PDF.

Béatrice Gervais-Bergeron, récipiendaire de la Bourse Marcelle-Gauvreau 2024

Béatrice Gervais-Bergeron est la lauréate de l’édition 2024 de la bourse Marcelle-Gauvreau remise par l’IRBV, en collaboration avec Les Amis du Jardin botanique de Montréal.

Suite à un parcours remarquable en biologie de l’environnement à l’Université McGill, Béatrice a intégré le laboratoire de Michel Labrecque en 2019, pour y effectuer sa maîtrise. Elle a, de plus, enrichi son expérience par un séjour de six mois à l’Université de Santiago, au Chili. En 2020, en raison de la qualité de son dossier, elle a fait un passage accéléré au doctorat. Son projet porte sur la phytoremédiation, en se concentrant sur les traits fonctionnels des plantes dans des milieux contaminés et ultramafiques. Déterminée et faisant preuve d’un excellent esprit de synthèse, elle a déjà publié trois articles dans des périodiques scientifiques de renom, et ce, avant la fin de son doctorat, qu’elle prévoit soutenir à l’automne 2024.

En plus de son excellent parcours scientifique, Béatrice se distingue par son engagement dans la vie étudiante et la société. En Amérique du Sud, elle a participé à des activités d’entraide avec des organisations humanitaires comme Amnistie internationale et une ferme-école en Bolivie.

Durant son doctorat, Béatrice a maintes fois été responsable de l’organisation d’événements ou de conférences (32e Symposium des étudiant.e.s de Sciences biologiques, ateliers et visites dans le cadre de la tenue du congrès annuel de la Société québécoise de phytotechnologies, Nuit des chercheurs et chercheuses d’Espace pour la vie, par exemple).

Depuis 2020, elle est présidente de Phyto Action, un organisme à but non lucratif qui soutient des projets en phytotechnologies et qui crée de la documentation éducative liée à ces pratiques.

Jérôme Burkiewicz, récipiendaire de la bourse Marie-Victorin 2024

Jérôme Burkiewicz est le lauréat 2024 de la bourse Marie-Victorin. Jérôme a débuté une maîtrise en 2021 avant d’effectuer un passage accéléré au doctorat sous la direction de Simon Joly, chercheur au Jardin botanique et à l’IRBV ainsi que professeur associé à l’Université de Montréal. Son projet de doctorat porte sur l’évolution de la morphologie florale de l’Impatiente du Cap en milieux urbains.

L’urbanisation modifie drastiquement l’environnement dans lequel les organismes vivent, mais elle offre une chance unique d’étudier ses effets sur l’évolution des espèces et sur leurs interactions. Ce projet vise à tester si l’urbanisation a des répercussions sur l’évolution des fleurs de l’Impatiente du Cap en affectant son environnement et ses communautés de pollinisateurs, et ce, en faisant un suivi de populations naturelles, de jardins communs en serres et en ayant recours à des études génétiques. Ce projet permet aussi de mieux prédire les conséquences des divers changements abiotiques liés à l’urbanisation, comme l’augmentation des températures, la modification des régimes de précipitation ou encore la fragmentation des habitats, sur les fleurs et sur leur interaction avec les pollinisateurs. Étudier les conséquences de l’urbanisation sur les composantes génétiques et plastiques de la morphologie des plantes est essentiel pour intégrer, dans les prises de décisions, des mesures de conservation de la biodiversité et des services écosystémiques (notamment l’interaction plantes pollinisateurs pour assurer la pollinisation).

Outre les réalisations liées à son projet de doctorat, Jérôme a déjà fait des contributions scientifiques importantes au cours de sa jeune carrière. Entre autres, Jérôme a contribué à développer un protocole de photogrammétrie pour faire des modèles 3D de fleurs, une étude publiée dans la revue New Phytologist en 2023. Jérôme a aussi participé à une étude du laboratoire Kierzkowski lors de son stage de Master 1 qui lui a valu d’être co-auteur sur un article scientifique publié dans Nature Communications. Finalement, il a aussi effectué des travaux de terrain pour une étude publiée dans la revue Nature Ecology and Evolution sur les gradients latitudinaux de pression de prédation dans les milieux urbains et non urbains, sous la direction d’Anna Hargreaves de l’Université McGill.

Jérôme a aussi à cœur la transmission des connaissances à un public plus large. Par exemple, il a participé à deux éditions de la Nuit des chercheuses et chercheurs d’Espace pour la vie (2021, 2022) et il a vulgarisé ses travaux lors de l’activité Printemps citoyen organisée par Espace pour la vie en 2024. Il a aussi publié un article de vulgarisation dans le numéro de printemps du magazine Quatre-Temps en 2024.

Plusieurs projets de M.Sc et de Ph.D sur la revégétalisation de milieux humides

Le Projet RARE rassemble une équipe de chercheurs et de chercheuses pluridisciplinaire et neuf organisations partenaires provenant des secteurs public, privé et sans but lucratif. Leur objectif est de mieux coordonner les efforts des scientifiques, des gestionnaires et des actrices et acteurs du milieu pour la mise en place d’actions concertées de restauration des milieux humides sur sol minéral.

Plusieurs projets de maîtrise et de doctorat sont disponibles.

Thématiques de recherche:
– Optimisation des techniques d’ensemencement
– Tester des techniques de végétalisation innovantes pour lesmarais et marécages
– Identification d’espèces cibles pour la restauration

Les projets peuvent comporter des expérimentations en serre, sur le terrain (sites de partenaires en milieu urbain ou agricole) dans dans différentes régions du Québec.

Pour plus d’information, voir ce lien.

Jacques Brodeur reçoit le prix d’excellence de l’UQAR

Jacques Brodeur a reçu le prix d’excellence de l’UQAR lors de la collation des grades de l’UQAR il y a quelques semaines. Ce prix vise à reconnaître le parcours professionnel exceptionnel d’une ou d’un diplômé de l’UQAR, son engagement social et communautaire et son rayonnement.

Félicitations Jacques!

Nuit des chercheuses et des chercheurs 2024

La 5e édition de la Nuit des chercheuses et des chercheurs aura lieu le 15 novembre, de 19h00 à minuit, au Planétarium et au Biodôme. Les visiteurs et visiteuses vivront l’expérience d’une programmation télévisuelle sortie tout droit des années 2000 – horaire télé inclus!
Dans une ambiance festive, plus de cent scientifiques d’une trentaine d’organisations seront réuni.e.s pour rencontrer le public et lui faire découvrir leur travail au quotidien, les enjeux qui les animent ainsi que partager leur passion contagieuse. En plus des spectacles, rencontres en tête-à-tête, conférences et tables de démonstration, il sera possible de découvrir les écosystèmes du Biodôme en mode nocturne.
Places limitées, réservez vos billets rapidement!

L'I.A. pour la nature, conférence à venir

A.I. For Nature: From Science to Impact

Par Tanya Berger-Wolf, directrice du ABC Global Climate Center Imageomicss Institute et professeure au Ohio State University

Tanya discutera de plusieurs nouvelles avancées technologiques passionnantes dans les domaines de la technologie des caméras, de l’acoustique, de l’ADNe, etc.

Lundi le 7 octobre 2024  à l’amphithéâtre du Centre sur la biodiversité.